Stop flash est un "avertisseur de radars" et non un détecteur. C'est-à-dire que son emploi n'est pas illégal en France, pour l'instant.
Il fonctionne sur le principe de la localisation GPS du véhicule et de la comparaison de cette localisation avec une carte mémorisée des emplacements des radars implantés à demeure ("radars fixes" dans le langage courant).
La carte mémorisée doit être mise à jour périodiquement (au moins une fois par an compte tenu de l'extension de l'équipement en "radars fixes").
Par ailleurs, le Stop flash calcule la vitesse réelle du véhicule et la compare au taux de vitesse limite mémorisé, ce qui conduit à signaler tout dépassement de la vitesse limite autorisée.
Il faut néanmoins attirer l'attention de ses utilisateurs sur le fait qu'il est inopérant pour tous les contrôles volants ; c'est-à-dire pour les contrôles implantés temporairement. Même si les emplacements des contrôles temporaires sont relativement constants, de nouveaux emplacements sont fréquemment choisis.
Compte tenu de ces aléas, la dépense ne me semble pas justifiée.
Seul le respect permanent de la vitesse limite garantit l'absence de flash.
En plus, il faut veiller à respecter la vitesse limite lors du dépassement d'un poids lourd. Sur route normale, cela ne devrait pas poser de problème car un véhicule de tourisme est limité à 90 km/h alors que le poids lourd est limité à 80 km/h.