Les sanctions NE SONT PAS APPLIQUÉES en France. Il n'y a qu'à constater l'omniprésence de l'irrespect du code, pour en être convaincu. Personne n'a peur de prendre une prune pour rouler en téléphonant ou après s'être envoyé un apéro, "parce que ça nous fera pas un trou de plus, et qu'on vit qu'une fois".
Et on ne meurt qu'une fois aussi... bref.
Mais si on appliquait de manière absolue ces sanctions, et qu'on les élève à un niveau cauchemardesque (7500 € pour un téléphone, 15000 pour un stop, 30000 pour un feu rouge), plus personne ne commettrait d'infraction, et l'état ne rentrerait plus de sous dans ses caisses. Ah, c'est sûr, les routes seraient plus sûres, mais l'essence et les assurances monteraient en flèche pour compenser le manque à gagner des contrôles.
La débilité routière est une GIGANTESQUE source d'intérêts pour l'état, qui ouvre grand ses poches en attendant que les gens les remplissent de leur argent. Ça, l'état l'a compris depuis très longtemps, tandis que les acteurs de ce système (les gens) démentent toujours aussi véhément leur irresponsabilité, en n'ayant recours qu'à une seule réplique pour justifier leurs actes : "pompe à fric, pompe à fric, pompe à fric !"
Oui mais la pompe à fric, messieurs-dames, elle est nourrie par ceux qui lui filent à bouffer. C'est à dire VOUS. C'est donc à cause de VOUS qu'elle existe, c'est VOTRE bébé. Oui, vous là, qui tenez absolument à faire ce que vous voulez avec votre bagnole. C'est vous la pompe à fric, pas l'état ! Et c'est justement ça que personne ne comprend.
C'est pour ça qu'on ne verra jamais de tolérance zéro en France : ce serait une trop grosse perte ! L'état préfère prendre dix ou vingt fois 135 € à une seule et même personne, plutôt qu'une seule fois 750 et puis plus rien. Et ils ont raison... ils seraient bien idiots de s'en priver, tant que ça se donne. Qu'est-ce que vous voulez ajouter à ça, à part une citation de Coluche :
"Quand on pense qu'il suffirait que les gens n'en achètent plus pour que ça se vende pas."
Bah c'est pareil pour la pompe à fric :
"Quand on pense qu'il suffirait que les gens ne la nourrissent plus pour qu'elle disparaisse."